Sortir de l’état de crise : partie 2.
Suite et fin de cette analyse du moment « covid » à la lumière des symboles et des astres.
Comme exprimé dans la première partie, en Taureau il y a un besoin que les choses soient incarnées dans la matière ! Et Uranus (la vibration de Révolution liée au Verseau) voudra faire en sorte que son désir de Révolution s’incarne réellement (Uranus est en Taureau pour ça et pour plusieurs années…) alors même qu’il est ralenti par la densité de ce signe…
Avec le Verseau la pensée va parfois tellement loin que ça peut faire peur à certains, du coup c’est pas plus mal qu’Uranus se retrouve en Taureau pour stabiliser sa grande fougue. Il y a toujours une grande clef de compréhension avec Uranus en Taureau qui est un changement (une Révolution) qui se construit, se matérialise, s’incarne (attributs de la Terre en Taureau) mais qui ici peut intervenir par à-coups (aussi au niveau climatique).
C’est comment on peut proposer concrètement des manières nouvelles de pensée et de voir les choses, mais avec cette exigence du Taureau pour qui ça doit prendre forme, et se matérialiser (ça ne doit plus être pensée uniquement ou sous forme d’utopie) dans toutes les fibres de notre être.
Comme si les changements individuels que l’on vit (et tous ces « brassages » intenses et parfois soudains) étaient comme une imprégnation au niveau même de nos cellules (pour pas que ça reste au niveau des idées) ; c’est notre corps qui se met au diapason des nouvelles fréquences et d’un changement qui doit maintenant être intégré, accepté, validé… avant qu’il n’aboutisse à une véritable validation collective, démarrage alors « inarrêtable » de la révolution en germe !
Car le danger de cette grande période d’Air (avec tous les chamboulements en Verseau en ce moment) est de rester dans quelque chose de volatile, et du coup de subir les dégradations, de rêver les changements, sans les incarner réellement et créer des actions concrètes.
La Force de l’instinct, de la nature, de l’inconscient, qu’on peut retrouver en signe de Terre et d’Eau peut faire peur au Verseau qui avec l’Air cherche à s’élever au-dessus et fuir les forces brutes de la nature. Le Verseau veut aller voir du côté de la science, de la psychologie, des arts, de l’innovation. Et les aspects actuels nous rappellent justement encore que la confrontation entre « esprit » et « nature » est toujours d’actualité…
Le Verseau rappel aussi que nous faisons parti d’une communauté de destin qui s’appelle l’Humanité. C’est le sens du Nous où l’individu doit composer avec l’universel. Et pour notre passage évolutif il s’agit de composer avec la globalité de la Planète et de tout ce qui y vit.
Dernière chose, dans la médecine antique, la crise est l’état juste avant la guérison, ou juste avant la mort du patient. Il n’y a pas de retour en arrière possible, la crise a pour but de transformer. Idem en astrologie ou un carré nous parle d’aspect dynamique, de tension pour créer un changement… Et le premier carré majeur de 2021 aura lieu le 17 février entre Saturne et Uranus : l’ancien contre le nouveau, la sécurité contre la liberté, la prévoyance ou le risque, etc.
Toute crise collective se reflète aussi dans les crises individuelles en créant des situations, des effets miroirs, etc., des relations qui s’écroulent ou se renouvèlent… et là aussi qu’est-ce qu’on en fait ? Car dans cette descente actuelle, il va bien falloir à un moment donné faire un choix, déjà pour soi-même, ses enfants, sa famille, mais aussi pour l’ensemble et pour le monde…
Si on est déjà pas capable de se prendre en main, de faire les bons choix, de se regarder en face et les aspects de nos ombres, alors on sera pas plus capable de faire les bons choix pour le monde et notre avenir commun ; et à chaque fois le collectif et la planète réagiront par « Crises », par élan violent pour relâcher la pression et décharger le trop plein… !
C’est un moment qui nous demande de nous transformer, et aussi surtout un moment qu’on ne peu plus nier… Le message de notre moment évolutif est : Etre confronté à devenir soi-même !
Ce qui implique de quitter les formes anciennes, ça implique peut être le deuil de trop de confort accumulé… Traverser la crise c’est passer d’une rive à l’autre, c’est quitter un territoire connu pour aller vers ce qu’on ne connaît pas… On ne peut plus rester dans l’illusion d’un monde meilleur qui arrivera par miracle ou d’un monde où nous vivrons toujours dans le même confort !
C’est aussi la crise de la perte de sens et de la perte de repère : je dissous les frontières de qui je pensais être, du moi… Quels étaient mes rêves, où est-ce que j’en suis ? Dois-je faire aussi le deuil de ces rêves pour en créer de nouveaux (face à des attentes vis-à-vis de ma famille, de mon emploi, de mes projets, de mon couple, etc.) ?!
Je dis toujours qu’il faut Accepter que les choses prennent du temps, d’accepter aussi l’intégration de ces ombres qui se transforment en lumière. La crise est souvent vue comme quelque chose de pas normale, une anomalie, une maladie (alors qu’il s’agit d’un signal, d’une guérison en cours) avec le désir immédiat de régler le problème (même si on ne sait pas quoi), de rétablir l’équilibre.
Franchir le seuil c’est comme accéder à une sphère de renaissance et se laisser absorber. Non pas retenir ou résister ! Quand on traverse le seuil (l’étape de la crise), on est comme englouti par un inconnu, comme suspendu à la mort (réelle pour le covid ou symbolique) ! Et le processus de transformation et d’initiation (rite de passage, rite d’initiation des cultures anciennes) qui nous permettait de faire face aux crises (adolescence, devenir un homme, une femme, un guerrier…), est totalement bannit de notre société. Cela nous empêche aujourd’hui d’être préparé et dans l’acceptation en Conscience des étapes de Transformation du Monde.
Au lieu de cela, ça plonge des milliers de personnes dans une angoisse chronique, une dépression systémique de la société humaine coupée du vrai sens de la vie ! Dans cette descente « Plutonienne » il faut savoir accepter qu’on ne peut vaincre consciemment toute chose, et d’autant plus cette puissance là de la « Crise » qui vient des profondeurs. Elle ne se règle pas par un médicament, un vaccin, des mesures barrières… elle se règle depuis le Cœur, depuis la Conscience éclairée d’une sagesse qui porte son regard sur le Vivant !
C’est accepter de laisser faire le processus interne, en souhaitant qu’une fois remonté à la surface, il créera les prises de conscience salvatrices et régénératrices. Accepter c’est s’abandonner, c’est être absorbé par cette Force souterraine qui nous change de l’intérieur et qui nous relie à une cosmogonie puissante, une connexion au rythme de notre Transcendance !
Christophe
Texte inspiré du « Royaume de l’Air », Thomas Debin, Caroline Moye et Sofia Barao.
Lire la partie 1 : cliquez ici.
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