Quel avenir pour demain ? La théorie des deux voies.

Face aux changements, aux bouleversements du monde, deux choix vont s’offrir à nous, comme deux voies distinctes que l’on retrouvent déjà dans certains livres ou films d’anticipation mais aussi chez certains astrologues et médiums.

La première direction, la première voie que vous pouvez choisir est la voie qui suit l’avenir tel qu’il se construit dans la prédominance technologique où tout est contrôlé, avec en toile de fond la solution au Covid. Un avenir sous tension, alliant précarisation et anxiété. La peur et le besoin de sécurité étant devenu la règle à l’échelle internationale.

On impose un nouveau modèle ou le secteur privé prend le relais sur le public dépassé par l’enjeu et la puissance des multinationales, qui cherchent toujours plus de pouvoir, de croissance et de domination.

La technologie devient toute puissante, seule capable de faire fonctionner les échanges en période de crise ou de confinement, de distanciation et de non circulation physique… D’abord adoptée sous un angle sécuritaire, la technologie devient la norme pour maintenir un équilibre et s’impose au quotidien comme le tissu universel qui structure tous les échanges : IA (intelligence artificielle), IoT (objets connectés) et 5G modifient rapidement la trame socio-économique. Ces nouveaux outils modernes remplacent les décisions humaines parce qu’elles seules peuvent résoudre les problèmes à venir. Ces infrastructures mondiales qui disposent de services évolués en interconnectant des objets physique et virtuels existent déjà dans l’information, la communication, l’entreprise…

Dans ce futur néo-mondialisé se développe l’hyperpersonnalisation où chaque humain sera « cartographié ». La digitalisation et virtualisation définiront désormais le quotidien professionnel et personnel, chacun sera identifié en fonction de profil et d’un « crédit social », laissant sur le côté tous ceux qui n’entreront pas dans la norme. La société se recomposant autour des valeurs de la technologie, froide, mental, sans âme… Flexibilité extrême du monde du travail, ubérisation massive rendue légale pour absorber le chômage exponentiel, hyper-volatilité des modes de vie, période de libération des mœurs, pédophilie tolérée voir acceptée, promotion de l’homosexualité et des jeux futiles pour absorber l’anxiété et modifier les cerveaux (le divertissement est fortement virtuel, avec des casques à capteurs permettant de se retrouver dans des mondes parallèles pour vivre des aventures entre amis depuis son fauteuil.).

Dans cette société la conquête de l’espace et la fusion homme-machine accèdent au statut de centres d’intérêts mondiaux. Les drones sont utilisés pour tout. L’économie numérique florissante propose alors un nouvel ascenseur social et offre des opportunités réelles et uniques aux nouvelles générations. L’écologie, l’agriculture et les animaux sont aussi gérés (est prise en charge par la puissance technologique ) afin d’optimiser les espaces, les rendements, les productions. La nature est remodelée, augmentée par la science. On privilégie les productions hors sol alimentées par des solutions chimiques, les steak d’insectes remplacent la viande…

Tout sera harmonisé partout dans le monde par souci de simplicité. Un ordre social nouveau émergera avec autorité en échange de la protection de « l’État providence » via des services publics renouvelés.

Transports et livraisons robotisés, argent virtuel, monde du travail totalement transformé. L’urbanisation sera aussi changée, de nouveaux quartiers apparaîtront pour diviser les Hommes en fonction de leur niveau social. La planète aussi sera divisée en zones de production (chaque pays, chaque région pour une production spécifique, entraînant le déplacements des compétences et des populations). Omniprésence policière, des contrôles et de la vidéo surveillance, puce électronique sous cutanée : rien est fait sans cette puce et comme écrit dans l’Apocalypse : « Vous ne pourrez ni vendre ni acheter si vous n’êtes pas marqué par le signe de la bête… ».

L’humain étant devenu trop nombreux les naissances seront contrôlées et assistées dans un but d’eugénisme, on sélection les gènes… Les animaux n’existent plus que dans des zoo où sont réalisés des programmes de clonage. La médecine est elle aussi développée grâce à la technologie, l’homme amélioré et transhumnaniste devient une réalité.

Toute religion est éliminée au profit d’une pseudo philosophie de la science et de l’individu. Dieu n’existe pas, l’Homme est Dieu. L’éducation est réduite à l’essentiel (lire, compter…), les jeunes ont perdus toute notion de culture et la mémoire de leur histoire, de leurs ancêtres. Le brassage des peuples est encouragé pour balayer tout aspect identitaire. Internet est censuré et limité à quelques recherches et banalités des réseaux sociaux. Il n’y a plus d’accès à la connaissance.

L’humain devient esclave, soumis et au service du profit des états. L’état militarisé étant prédominant pour éviter toutes révoltes ou contestation. Les revendications sociales sont interdites.

La deuxième voie :

La deuxième voie est mû par le retour aux sources, le retour à la nature et à la préservation de l’écologie. L’Humain est au cœur du développement de la vie et sont mis en avant le partage, l’entre aide et l’empathie.

Les populations qui ont refusées la première voie se sont installées dans des zones « neutres », des pays, devenus des territoires isolés dans un système autosuffisant, limités dans leurs productions et leurs échanges avec le reste du monde.

La technologie y est bannit, l’argent redevient physique (monnaie locale). On vit sous la forme communautaire, parfois ce sont juste des « Z.A.D », des regroupements d’affinités (religieuses, politiques, ethniques, culturelles…). L’urbanisation est associée à la nature, la nourriture est bio.

Ces populations ont fait le choix de reprendre la main sur la gouvernance politique, économique, technologique et sociale de leur territoire. Les décisions sont faites avec le peuple et par le peuple. Il s’agit de démocraties participatives. Chacun dans sa différence et sa spécificité contribue à l’ensemble. Les parcours atypique, artistiques, sont encouragés. De nouvelles lois de priorité nationale et sociale sont adoptées qui encadrent la vie de tout à chacun.

On investit dans la Terre, dans l’éducation des enfants, les programmes de préservation des écosystèmes. Le monde du travail est basé sur l’artisanat et le partage de compétence, on fabrique soi-même et le troque est aussi un moyen d’échange. Ce modèle de société est différent de l’autre en termes de vie, de valeurs, de mobilité, de partage.

Face à une situation sociale hors contrôle et désastreuse de la première voie, ces individus se regrouperont pour dessiner des micro-mondes horizontaux et résilients à l’échelle de la ville, du village ou du territoire local. Dans cette société libre, où les spiritualités se sont développées en de nouvelles voies de Conscience, l’autonomie est le maître-mot. C’est une vie centrée sur l’échange, l’interaction à taille humaine et l’étique…

Nous ne savons pas comment ces 2 futurs possibles interagiront les uns avec les autres, avec de probables conflits ou « accrochages » entre ces deux mondes ou entre communautés, et comment ils se sépareront pour prendre chacun leur voie distincte, mais la volonté de récupérer un pouvoir de décision, d’autonomie et de liberté est de plus en plus forte. Beaucoup quittent déjà les centres urbains, ne valident plus les mensonges et les manipulations, rejettent le système en place et cette vision d’horreur de la « première voie ». A vous aussi de décider quelle voie vous voulez prendre et quel monde vous voulez encourager et créer pour les générations futures…

Christophe

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